Missions humanitaires : voyager différemment
Et si on apportait tous notre petit grain de sable pour rendre ce monde meilleur ?
Je souhaite partager avec vous un sujet qui me tient à cœur : les missions humanitaires. Si seulement nous pouvions tous, au moins une fois dans notre vie, partir en mission humanitaire pour soutenir n’importe quelle cause chère à nos yeux, le monde irait certainement mieux. Je ne prétends convaincre personne avec cet article, je souhaite simplement vous faire part de mon vécu et de mes expériences à travers le monde afin de vous montrer qu’une mission humanitaire est un voyage des plus enrichissants. Vous en ressortirez grandi, avec, pour sûr, une nouvelle vision de la vie.
ATTENTION, je tiens à préciser qu’il faut être très vigilant dans le choix de l’association ou de l’organisme avec laquelle/lequel partir. Il s’avère qu’avec l’intérêt grandissant pour les questions humanitaires, des personnes mal intentionnées créent de faux orphelinats dans le but de soutirer de l’argent grâce aux dons et aux programmes humanitaires. L’UNICEF a écrit un article (en anglais) sur le sujet, je vous laisse le lien ICI.
Récap de mes missions humanitaires :
2013 : Maroc – 4L Trophy
2019 : Ghana – Un mois dans un orphelinat
2020 : Thaïlande – Sanctuaire d’éléphants
2020 : Birmanie – École monastique
2024 : Sri Lanka – ONG Mava
Mes conseils pour partir en missions humanitaires.
Mon podcast où je parle de missions humanitaires.
Mission humanitaire au Maroc : le 4L Trophy
Ma première expérience humanitaire remonte à 2013, lorsque j’ai participé au 4L Trophy. Mais qu’est-ce que le 4L Trophy, me direz-vous ? Il s’agit d’un rallye humanitaire organisé chaque année en France depuis plus de 20 ans. Seules conditions pour y participer : avoir moins de 28 ans, une 4L à disposition pour le rallye et un esprit aventurier et généreux. L’objectif principal de ce rallye humanitaire est d’acheminer des fournitures scolaires aux enfants défavorisés du Maroc (et cela au volant d’une 4L bien sûr). Le voyage dure environ dix jours, chaque mois de février, au cours desquels près de 6000 km sont parcourus.
Mon retour d’expérience sur le 4L Trophy – Rallye humanitaire au Maroc
À vrai dire, le côté humanitaire du 4L Trophy m’a un peu déçue. Je m’attendais à ce qu’il y ait davantage d’échanges avec les enfants mais l’aventure vécue au cours du rallye est tout de même incroyable. C’est une expérience exceptionnelle que je conseille à tous les jeunes. Elle permet d’apprendre sur soi, de se challenger (il faut trouver les fonds pour participer) et de réaliser que l’essence même des voyages naît des rencontres et du partage. La vraie richesse, la magie, arrive quand on sort de sa zone de confort et qu’on ose s’aventurer dans l’inconnu. C’est ce que cette aventure m’a appris. Elle a totalement changé ma vision du voyage. Elle m’a montré ce dont j’étais capable. Comme j’aime à dire « Le 4L Trophy, ça ne se raconte pas, ça se vit ». Si vous souhaitez en savoir plus sur cette belle aventure et peut-être même y participer, rendez-vous sur leur site.
Mission humanitaire au Ghana : un mois dans un orphelinat
Je souhaitais depuis longtemps partir en mission humanitaire avec une ONG mais je n’en trouvais aucune qui soit totalement transparente avec le prix. J’avais mis l’idée au placard, jusqu’à ce qu’un jour, à Barcelone, une amie me parle d’une association qui venait de se créer et qui cherchait des volontaires. Cette association s’appelle Un Llapis per Ghana – un crayon pour Ghana en catalan. Une association qui portait un magnifique projet : scolariser tous les enfants de l’orphelinat et leur assurer 3 repas par jour. Outre ce beau projet, ce qui m’a résolument convaincue avec cette association, c’est que les frais pour couvrir le logement et la nourriture se payaient directement sur place, à l’orphelinat, sans intermédiaire ! J’ai donc tout de suite entamé les démarches d’inscription. Un vol pour Accra acheté, des vaccins mis à jour et le visa obtenu (non sans peine), j’étais prête pour le départ le 12 mai 2019.
Mon retour d’expérience après un mois dans un orphelinat au Ghana
Je suis rentrée complètement transformée par ce que j’ai vécu. Partager un mois dans un orphelinat ghanéen a été l’une des expériences les plus dures humainement mais aussi des plus belles que j’ai vécues. On n’est jamais préparé à la réalité à laquelle on va être confronté. Des enfants avec des histoires bouleversantes, auxquels on s’attache. Une semaine après être arrivée à l’orphelinat, l’un des enfants a malencontreusement noyé mon téléphone et j’ai dû passer le reste de l’aventure sans portable. Avec le recul je me rends compte que cette déconnexion m’a permis d’apprécier encore plus ce voyage ! Je n’ai pas pu prendre toutes les photos que j’aurais aimé mais les souvenirs sont restés gravés dans ma tête et dans mon cœur. Je tenais néanmoins à réaliser un réel pour transmettre ce que j’ai vécu avec le peu de photos que j’ai pu récupérer. Je vous invite à le regarder sur mon compte Instagram. Une courte vidéo de 3 minutes dans laquelle j’essaie de résumer au mieux ce beau voyage mais qui ne transmet bien évidemment pas un dixième de tout ce que j’ai vécu, partagé, ressenti… Ce n’est qu’un bref aperçu (ne jugez pas la qualité, comme je vous l’ai dit, j’ai fait ce que j’ai pu avec des bribes récupérées !).
Concernant l’association, je ne la recommande pas. J’ai été accompagnée avant le départ pour la préparation du voyage mais une fois sur place c’était la cata. Mon activité se limitait à jouer avec les petits de la maternelle de l’orphelinat le matin et l’après-midi, à aider les grands à faire leurs devoirs, une fois rentrés de l’école. J’aurais pu faire tellement plus si les choses avaient été mieux gérées et organisées en amont par l’association…
Bref, ne partez pas avec cette association pour une mission humanitaire. D’après leur compte Instagram, il semble qu’elle ne soit plus active puisque le dernier post date de décembre 2021… Quel dommage avec un si beau projet.
Mission humanitaire en Thaïlande : dans un sanctuaire d’éléphants
Quand je suis retournée en Thaïlande pour la seconde fois au cours de mon voyage sans billet retour de 2019, jamais je n’aurais imaginé faire une mission humanitaire aussi incroyable avec des éléphants ! Après deux semaines de tourisme dans le pays, il me restait encore dix jours en Thaïlande avant ma prochaine destination (la Birmanie). Je me suis donc mise à postuler sur Workaway, une plateforme collaborative pour voyageurs dont je parlerai plus longuement dans un autre article.
La fondation Somboon Legacy avait besoin de volontaires pour aider à finir la construction de leur musée sur les éléphants. L’endroit se trouve à 3h de Bangkok, on y arrive en train (100 bahts* soit environ 3€) ou en minivan (120 bahts*), il faut ensuite prendre un taxi pour se rendre à l’endroit précis car il est perdu au milieu de la nature (taxi 400 bahts*, attention ne payez pas plus que ce prix car les taxis essayent de vous arnaquer en vous proposant des trajets à 500/600bahts) – *tarifs payés en 2020.
Le lieu est incroyable, un véritable havre de paix en pleine nature, je m’y suis tout de suite sentie à merveille ! Les volontaires travaillent 5 heures par jour en échange de logement et de nourriture gratuite (3 repas par jour). Les logements sont de petites cabanes en bois pour deux personnes avec ventilateurs et salle de bain privative. C’était incroyable de se lever chaque matin avec le chant des oiseaux et de voir les éléphants se balader librement. Bon bien évidemment il y avait aussi des insectes moins sympathiques comme les moustiques ou les araignées… Mais c’est le jeu quand on est perdu en pleine nature ! Et puis on s’habitue. En revanche n’oubliez pas l’anti-moustique et j’espère que les geckos sont vos amis.
Somboon Legacy a été créée dans le but d’éduquer à un tourisme responsable. De plus en plus de touristes sont sensibles au fait que les balades à dos d’éléphant sont bien évidemment néfastes pour l’animal. C’est un business en baisse bien que dans certaines zones de Thaïlande cela reste très commun (comme par exemple à Ayutthaya où tous les jours des centaines de touristes, la majeure partie asiatique, continuent de payer pour faire des balades à dos d’éléphants…). Depuis quelques années, un certain nombre de sanctuaires d’éléphants émergent et se proclament « tourisme responsable » car ils bannissent les balades à dos d’éléphants. Cependant, la majorité de ces lieux restent des endroits où les éléphants ne sont pas bien traités. Les propriétaires ne cherchent que le profit et n’ont que faire du bien être des éléphants. On y retrouve les animaux entourés de touristes qui leur donnent à manger et les lavent sans même savoir comment faire… Situation de stress et d’angoisse pour les éléphants qui n’ont rien demandé. Somboon Legacy, qui porte son nom en hommage à un éléphant mort il y a quelques années, a le mérite d’être un sanctuaire Hands-off, c’est-à-dire que les touristes n’ont pas le droit de toucher les éléphants. Ils peuvent admirer le travail des Mahouts, les gardiens d’éléphants qui s’occupent d’eux tout au long de leur vie.
Que font les volontaires dans un sanctuaire d’éléphants ?
Lorsque je suis arrivée, tous les volontaires étaient réquisitionnés pour finir le musée des éléphants en temps et en heure (à la fin du mois de février 2020). Toutes les missions étaient donc en lien avec le musée : recherche d’information, peinture du mobilier du musée et même fabrication de papier organique avec de l’excrément d’éléphant. C’était hyper intéressant !
En temps normal, les missions habituelles consistaient à aider à la création de contenu et à la gestion des réseaux sociaux, à apporter de nouvelles idées pour le sanctuaire et éventuellement à servir de support lorsqu’il y avait des visites de touristes.
Quelle est la journée type d’un volontaire dans un sanctuaire d’éléphants ?
- 8h30 : petit déjeuner,
- 9h-12h : travail,
- 12h : repas (préparez-vous à manger du riz TOUS les jours et quasiment tous les plats sont épicés),
- 13h-15h : travail,
- 15h : assister au bain des éléphants dans la rivière
- 16h : voir le repas des éléphants
- Le soir , c’était détente, profiter de la nature environnante, faire de la méditation ou du yoga, aller faire un plouf dans la piscine de l’hôtel avoisinant ou partager des moments avec les autres volontaires.
Pas d’obligation pour les deux derniers mais c’est tellement un beau spectacle que vous voudrez y assister tous les jours !
J’ai eu la chance de passer la St Valentin avec les éléphants, le 14 février 2020, un souvenir mémorable ! Inutile de préciser que je vous recommande cet endroit. Un sanctuaire qui respecte vraiment les éléphants. Si je repars en Thaïlande, j’y retournerai.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les éléphants, réserver une visite du sanctuaire Hands-off, contacter l’équipe pour postuler au volontariat, ou simplement faire un don pour les éléphants, RDV sur leur site : www.somboonlegacy.org. Si vous avez des questions, contactez-moi.
Mission humanitaire en Birmanie : dans une école monastique
Après le 4L Trophy en 2013, ma mission humanitaire au Ghana en 2019 et mon volontariat avec les éléphants en Thaïlande en 2020, je ne pouvais imaginer mieux que cette nouvelle mission humanitaire en Birmanie (juste avant l’arrivée du Covid…). Je crois que je ne me lasserai jamais de voyager de cette façon, je commence d’ailleurs à me demander si je ne vais pas m’ennuyer de voyager d’une façon plus “traditionnelle”. Les missions humanitaires sont tellement plus enrichissantes et permettent de connaître le pays et la culture en immersion totale. C’est, une fois encore, via Workaway que j’ai trouvé l’association MuditaFoundation qui œuvre au sein d’une école de moines bouddhistes fréquentée chaque jour par près de 3300 enfants.
L’école, appelée Aung Myae Oo, est 100% gratuite pour les enfants et se finance principalement via les dons des touristes qui la visitent chaque jour. Il s’agit d’une école monastique bouddhiste et les enfants ont tous le crâne rasé, les filles et les garçons se différencient par la couleur de leur tunique : les filles en rose et les garçons en bordeaux. L’école est dotée d’une pension où dorment des enfants orphelins ou qui vivent trop loin de l’école pour faire les trajets chaque jour. Les enfants bouddhistes doivent respecter une certaine routine, ils se lèvent tous les matins à 5h pour aller faire la collecte d’offrandes. A 18h, ils vont prier Bouddha. Cette mission m’a énormément apporté, pouvoir partager le quotidien de ces enfants pendant deux semaines a été une des plus belles expériences de mon voyage en Asie (si ce n’est la plus belle).
Comment arriver à l’école ?
L’école est à Sagaing, une ville remplie de monastères, de temples et de pagodes. Elle est située à 20 km de Mandalay, de l’autre côté de la rivière Irrawaddy. J’y suis arrivée directement depuis l’aéroport de Mandalay. Un bus va jusqu’au centre de Mandalay pour 4000 kyats (environ 2€50*), du coup j’ai pris cette navette qui m’a déposée à mi-chemin puis j’ai pris un tuk tuk pour 6000 kyats (environ 4€*) qui m’a déposée juste devant l’école. – *Tarifs en février 2020.
Que font les volontaires dans une école monastique ?
Lorsque je suis arrivée à l’école, il y avait déjà beaucoup de volontaires (une quinzaine). J’ai passé une semaine à la maternelle à faire des jeux et apprendre l’anglais aux 4-5 ans. La deuxième semaine nous n’étions plus que 5 volontaires, donc j’ai passé toute la semaine à l’infirmerie, là où les volontaires sont le plus utiles car il n’y a qu’une seule infirmière pour toute l’école (pour rappel environ 3300 enfants au total). Les enfants ont besoin de soins réguliers ; comme ils rasent leur crâne souvent, beaucoup d’entre eux ont des croûtes ou des champignons qu’il faut traiter. Les plus petits ont souvent des égratignures ou blessures qu’il faut désinfecter car il y a énormément de poussière et les plaies s’infectent rapidement. Si vous n’avez aucune connaissance en santé, pas de panique (je ne suis moi-même pas du tout du milieu médical) mais tout est très bien expliqué et l’infirmière est toujours là en cas de doute (pour la communication ce n’est pas toujours facile mais j’utilisais VOICETRA comme application pour la traduction, pour le birman cette application traduit mieux que Google Traduction).
À quoi ressemble une journée type dans une école monastique ?
Les volontaires ont leur espace commun pour dormir, une salle aménagée rudimentaire avec matelas au sol et moustiquaires où les enfants aimaient venir jouer. Pour ce qui est des toilettes et salle de bain, un seul et même endroit commun pour tous les volontaires, donc ça se complique quand il y a beaucoup de volontaires…
Voici un exemple de journée type à l’école :
- 8h-8h30 : petit déjeuner
- 9h-11h15 : travail
- 11h15-12h30 : repas
- 13h-15h45 : travail
- 16h : douche des petits (pas d’obligation ici car cette tâche était assurée par deux personnes payées par l’association)
- 17h30-18h : dîner
- 18h30-19h30 : méditation (optionnel mais c’est bien de voir au moins une fois comment ça se passe).
Tout comme je conseille de tester une fois la méditation, je conseille vivement d’accompagner au moins une fois les enfants à la collecte d’offrandes à 5h du matin… dur de se lever si tôt mais croyez-moi ça en vaut la peine ! C’est une belle expérience que de vivre au plus près leur quotidien (eux qui le font tous les jours, pieds nus, qu’il pleuve ou qu’il vente…).
La meilleure époque pour y aller ?
L’aide des volontaires est bienvenue tout au long de l’année mais davantage pendant la période scolaire qui va de juin à début mars. Les grandes vacances d’été commencent début mars jusqu’à début juin, donc pendant ces trois mois (mars, avril et mai), l’infirmerie est fermée et il ne reste plus que les enfants qui n’ont pas de famille pour rentrer et quelques professeurs. Les volontaires présents à cette période pourront faire des activités ou donner des cours d’anglais qui sont toujours bienvenus !
Je vous laisse une vidéo dans laquelle j’ai essayé de résumer ces deux magnifiques semaines mais il n’est pas facile de transmettre en deux minutes les sentiments et les émotions vécues. Une fois de plus, je ne peux que vous conseiller de faire une mission humanitaire, n’importe où dans le monde et auprès de n’importe quelle cause qui vous tient à cœur. Compte tenu de la situation actuelle en Birmanie au moment où j’écris cet article (mars 2024), je vous déconseille de vous rendre dans le pays. D’ailleurs, que ce soit en mission humanitaire ou simple séjour touristique, renseignez-vous toujours avant de choisir votre destination sur la situation politique du pays. J’utilise le site France Diplomatie qui est fiable et mis à jour régulièrement.
Mission humanitaire au Sri Lanka : une ONG qui a du sens
J’ai repéré l’ONG MAVA Sri Lanka pendant le premier confinement à mon retour d’Asie. Je venais de vivre 5 mois de voyage intense dont les deux missions humanitaires citées précédemment et le retour à la réalité, qui plus est en confinement, fut compliqué. Je commençais à avoir de l’expérience sur les missions humanitaires et lorsque je suis tombée sur cette ONG sur instagram, j’ai su d’emblée qu’elle en valait la peine. Je me suis dit « Un jour, j’irai ! ». Ce jour est arrivé en février 2024.
C’est à la fin de mes trois mois au Sri Lanka, expérience dont je vous parlerai dans un prochain article, que j’ai passé quelques jours dans cette ONG.
Lorsque je suis arrivée, Sergio, médecin espagnol, fondateur et président de l’association, était présent. J’ai senti que c’était une belle personne, avec des valeurs humaines similaires aux miennes. J’avais déjà eu l’occasion d’échanger avec lui en amont sur WhatsApp. J’ai rencontré l’équipe sur place : Chamoth, le coordinateur, Nilanthi et Madara, sa fille. L’accueil fut on ne peut plus chaleureux ! Pour vous dire, je n’y suis restée qu’une semaine mais j’ai pleuré à chaudes larmes en partant car j’ai noué des liens très forts avec Nilanthi, une femme extraordinaire qui m’a fait me sentir comme chez moi.
Quelles sont les missions humanitaires de l’ONG Mava Sri Lanka ?
Cette association a été créée suite au tsunami de 2004 qui a dévasté une grande partie des côtes littorales du pays. La communauté de Thotagamuwa, où se trouve l’ONG, a été particulièrement touchée car le train, qui passait par là au moment du tsunami, a été emporté par la vague et les wagons ont tout détruit sur leur passage…
Ses missions principales sont :
- offrir la maternelle gratuite pour les 3-5 ans (l’école étant obligatoire à partir de 6 ans)
- proposer des cours de couture gratuits pour les femmes afin qu’elles puissent acquérir une indépendance financière
- organiser des ramassages d’ordures
- faire de la distribution alimentaire pour les familles les plus vulnérables
- accompagner les adolescents via le sport pour éviter qu’ils ne tombent dans la délinquance
- sensibiliser sur diverses thématiques via des ateliers (dengue/paludisme, contraception…)
Comment contribuer avec l’ONG Mava Sri Lanka?
- devenir membre via un don libre mensuel
- devenir teamer pour 1€ symbolique par mois
- aller faire une mission sur place ! Et je vous conseille de FONCER. Des 3 mois passés au Sri Lanka la semaine que j’ai vécue dans cette ONG fait partie de mes plus beaux souvenirs .
Vous trouverez toute l’information sur leur site internet : mavasrilanka.org
Il est en espagnol mais l’équipe parle anglais, alors n’hésitez pas à les contacter.
Pourquoi partir avec l’ONG Mava Sri Lanka ?
- chacun peut choisir la mission qu’il souhaite en fonction de ses compétences et motivations
- équipe au top et hyper investie, coordinateur sur place qui parle très bien l’anglais
- transparence totale dons/dépenses
- le Sri Lanka est un super pays !
- je l’ai testée et approuvée et sans vouloir me lancer de fleurs, je commence à avoir une bonne expertise sur les associations humanitaires. Je répondrai avec grand plaisir à toutes vos questions en commentaire de cet article.
Mes 3 conseils pour partir en missions humanitaires
- Choisir une association qui nous correspond. Il existe des milliers d’associations qui ont besoin d’aide dans le monde, cela paraît évident mais choisir une association pour une cause qui nous tient à coeur est primordial pour que l’expérience soit inoubliable. Il faut que vous soyez motivé.e, excité.e et impatient.e de partir ! Sinon, ça n’en vaut pas la peine.
- Bien se renseigner en amont sur l’association. Comme je le disais en introduction, il existe des associations malhonnêtes… Il faut donc se renseigner au maximum avant de valider quoi que ce soit : sur internet, via des témoignages, en contactant bien sûr l’association. En général les échanges permettent vite de voir si oui ou non elle est digne de confiance. Je conseille aussi de contacter des personnes qui sont déjà parties en mission humanitaire au sein de l’association pour avoir leur retour d’expérience (par les réseaux sociaux, ou vous pouvez demander à l’asso en question de vous mettre en contact avec d’anciens volontaires). C’est le meilleur moyen d’avoir un retour franc et détaillé sur ce qui vous attend.
- Ne pas se décourager sur place. Si c’est la première fois que vous partez en mission humanitaire, le choc à l’arrivée risque d’être dur mais ne vous découragez pas ! Vous allez sortir de votre zone de confort, il est donc normal d’avoir des milliers de doutes qui nous passent par la tête « qu’est-ce que je fais là », « je ne vais pas tenir le coup », « les conditions sont trop difficiles »… Rappelez-vous simplement une chose : à la fin de votre mission humanitaire ce sera l’une des plus belles expériences de votre vie (évidemment sauf cas extrême où vous ne vous sentez pas bien du tout, dans ce cas, ne vous forcez pas à rester !).
Si vous avez des doutes sur n’importe quelles missions humanitaires abordées dans cet article, n’hésitez pas à m’en faire part. Bien entendu, dans le cas d’une mission humanitaire, l’assurance voyage a toute son importance. Vous partirez dans des pays a priori pauvres où les maladies comme le paludisme, la dengue, ou simplement la turista peuvent nécessiter une prise en charge. Je préfère en premier lieu consulter un médecin européen en téléconsultation plutôt qu’un médecin local sur place. D’abord parce que cela évite de se déplacer si ce n’est pas nécessaire, et surtout parce que je n’ai pas à avancer les frais puisque c’est compris dans l’assurance voyage Heymondo. Quand je pars hors Europe, je prends toujours cette assurance que j’ai testée et approuvée.
J’ai été invitée par Lina-Maëva pour enregistrer un podcast sur les missions humanitaires, thème qui me tient particulièrement à cœur. Si c’est un sujet qui vous intéresse, je vous invite à l’écouter. J’espère qu’il vous plaira !